C’est une forme d’art qui s’exprime par le biais d’un appareil photo et de toutes formes lumineuses.
Comme une partie du nom l’indique « light painting », on peint. Qu’est ce qu’on peint finalement? Ça veut dire que l’image est la toile et les sources lumineuses sont les pinceaux. C’est un étrange concept vous allez me dire! C’est une forme d’art non inscrit sur de la matière, mais comme un art qui ne déstructure pas l’environnement où il se trouve, tout en lui donnant une plus value visible uniquement sous une forme numérique. En fin de compte c’est un art imaginaire, invisible à l’oeil humain lors de sa création et finalement éphémère. Car tout ce qui a été crée dans l’instantané n’existe plus et sera différent la prochaine fois.
Le light painting se crée dans un univers nocturne afin de laisser son inspiration créatrice et rendre visible les éléments que l’on souhaite.
Par conséquent on utilise le mode bulb ou le mode B sur son appareil photo pour laisser aller son inspiration créatrice et transformer le réel en un monde magnifié selon le regard de l’artiste. Les lumière de chaque artistes se font à coup de lampe sur la toile invisible qu’est la boîte noire de l’appareil photo.
Afin de faire un petit histoirique du light painting, il a débuté selon les informations en 1882 par Etienne-Jules Marey et d’autres artistes ont fait usage de cette pratique tel que l’artiste Picasso.
Actuellement la pratique de cet art est allé plus loin que juste des traces lumineuses ou une sorte de croquis sur une photo. Elle est devenue une peinture artistique qui peut s’inscrire à la hauteur de grand peintre ou artiste graphique de rue. Cet art est complexe et demande de la pratique de l’ingéniosité et, un peu de folie de comment conceptualiser des outils aussi ridicule à prime abord et si utile à faire des effets.